Mea Culpa: La honte!
Bonjour chers ami-e-s,
je voudrais partager avec vous une petite expérience de pratique du journalisme dans mon pays, vécue ce matin.
Suite à la répression du sit-in du 20 fev de ce matin à Casa, plusieurs journalistes ont été arrêtés et on leur a confisqué leurs matériels. C'était mon cas. au moment de mon arrestation je prenais des photos de blessés graves transportés par ambulance.
J'ai eu beau expliquer à la police que j'étais journaliste, mais ils ont voulu rien de savoir. Un deux m'a confisqué l'appareil photo du boulot et mon téléphone.
On m'a embarqué dans une estafette, menotté, frappé, insulté (des mots doux comme: "on va te montrer c'est quoi être journaliste ya le fils de p…., la liberté de la presse et la loi tu peux te la mettre au …, vous vous acharnez contre la police ya les chiens de la presse, nous on protège le pays de vous; les journalistes)
Par la suite, on a été transféré vers la wilaya de police. après deux heures de détention, j'étais libéré, un peu plus tôt que le autres personnes. le chef de la PJ commença à se montrer plus respectueux quand il a su que j'étais journaliste.
Avec une grande difficulté j'ai pu récupéré l'appareil photo, car l'équipe de l'estafette n'a pas déclaré le matériel confisqué et a préféré le garder pour elle.
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D'autre part l'intervention de ce matin était atroce et le traitement réservé aux 62 personnes arrêtées est dégradant:
- Un enfant de 12 ans qui passait devant la place de med V s'est fait arrêté.
- une femme de 58 ans a pris plusieurs coups dans le reins dans une estafette
- quatre cas souffrants de fracture (cuisse, épaule, nez…) n'ont pas été hospitalisé. la police a refusé de ramener une ambiance.
En somme c'était Hchouma.
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Salaheddine LEMAIZI
Journaliste
L'Observateur du Maroc
06 69 50 35 60
www.lobservateur.ma
via docteurho.com
Après quelques jours du discours historique de sa majesté Mohamed 6, de son discours plébiscité par les nations du monde, ils semble que certains marocains ne l'aient entendu , mais pas "écouté. La manifestation du dimanche 13 mars 2011 , non autorisé a été l’arène où été matraqués.
Cela-est-il "justifié" de nos jours ?
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